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L’année 2022 aura semblé plus marquée par l’inflation, mais aussi par les pénuries. En effet, les supermarchés ont vite semblé en manque d’huile de tournesol ou même de moutarde. Mais pour cette année, il semble bien que certains produits vont encore venir à manquer. En effet, les relations à l’Est de l’Europe ne semblant pas encore au beau fixe, la situation et le commerce d’import et export reste délicat. On vous explique tout ici.
Les raisons des pénuries
L’année 2022 n’aura clairement pas été l’année la plus simple. Entre les tensions de l’Est qui ont provoqué l’inflation et le dérèglement du climat. Cela devait forcément mener à des problèmes dans les supermarchés. De nombreux patrons et dirigeants de grandes enseignes ont déjà pu prendre la parole. Tous semblaient assez inquiets de la situation. Le PDG de Système U avait déjà pu prendre la parole sur France Info. Il expliquait que :
“l’enchaînement auquel nous faisons face est spectaculaire”.
En effet, avant même les soucis politiques et diplomatiques, il y avait déjà une “tendance inflationniste”. Il déclarait que cela provenait du :
“boom économique de l’automne 2021, puis il y a eu la guerre, et maintenant la toile de fond actuelle pour tout le monde, c’est le prix de l’énergie”.
Alors bien sûr, tout cela a un impact sur les supermarchés, et donc sur les Français. Entre les produits qui augmentent, car il y en a de moins en mois, les pénuries et l’inflation qui fait grimper tous les prix. Faire les courses semble être devenu un moment redouté pour de nombreux Français qui voient la note grimper sans rien pouvoir faire.
Les produits à risques dans les supermarchés
Malheureusement, l’année 2023 n’échappera pas elle non plus à son lot de manque voir de pénurie dans les supermarchés. Parmi les produits qui peuvent manquer, on trouve la viande rouge, le pain et même le riz. Il faut dire que le changement climatique a faussé et détruit de nombreuses récoltes. Les producteurs de viande rouge ont également eu de gros impacts sur leurs animaux à cause de la sécheresse.
Et si le coût de la viande risque de bien augmenter, cela se doit au coût que cela a pu représenter pour les éleveurs. Ces derniers n’ont pas pu laisser manger leurs animaux de l’herbe de prairie, car elle semblait trop sèche. À la place, il a fallu leur acheter du blé. Et ce coût supplémentaire se ressentira aussi dans les supermarchés. Mais tous ne semblaient pas avoir les moyens de nourrir au blé les animaux, alors, ils ont dû se séparer d’une partie du troupeau. De quoi donc accentuer le risque de pénurie en termes de viande rouge.
Mais le riz aussi risque bien de manquer dans les supermarchés. Il se trouve que les principaux producteurs d’Europe ont énormément souffert de la sécheresse, ce qui a considérablement impacté les récoltes. Dès le mois de février, les difficultés d’approvisionnement risquent de se faire ressentir. Il semble estimé une hausse de près de 12 % par rapport à septembre 2021. Mais le manque d’eau a créé :
“une diminution des rendements de 20 à 25 % sur la production communautaire”
comme le déclare Thierry Lievin, président du Syndicat de la rizerie française à l’Union.
Le risque de manque de pain
Mais un produit très Français qui risque bien de manquer dans les supermarchés reste le pain. On le sait, le pain s’avère fait de farine, de céréales. Hélas, le “grenier de l’Europe” ne semble toujours pas en mesure de reprendre des activités commerciales. Alors que l’Est permet généralement de fournir 30 % des exportations mondiales de blé, cette année encore, il faudra s’en passer.