Voir Ne plus voir le sommaire
Depuis plusieurs semaines, le projet de réforme des retraites d’Emmanuel Macron ne manque pas de faire jaser. Cette mesure vendue comme nécessaire pour le bien de l’économie en France ne fait pas l’unanimité. À tel point qu’une grève avait pu avoir lieu dans toute la France. Cependant, cela n’a pas changé les idées du Président qui semble toujours vouloir maintenir son projet. Mais, dans ce dernier, cela reste l’âge de départ qui semble très critiqué. Mais, à côté de cela, il prévoit aussi de rehausser le montant minimum des pensions. On vous explique tout ici.
La réforme des retraites
Depuis son tout premier mandat, Emmanuel Macron n’a jamais caché son souhait de mettre en place une réforme des retraites. Cette dernière, très redoutée et critiquée, a pu se voir mise de côté durant le premier mandat. Cela se doit principalement à la pandémie mondiale. Le président de la République avait clairement d’autres désagréments à gérer. Comme quoi, il y a du bon dans tout. Mais, cette idée a été simplement repoussée à son second mandat qui se déroule actuellement.
Sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a toujours paru très clair. Il souhaite que d’ici à 2030, tous les travailleurs partent à la retraite à l’âge de 65 ans. Mais, face au fort mécontentement des Français, le Président a décidé de faire un pas en décalant l’âge de la retraite à “seulement” 64 ans au lieu des 65 ans prévu initialement. Un pas vers les Français qui n’a visiblement pas suffit à calmer la colère de nombreux travailleurs. Pourtant, la réforme des retraites prévoit d’autres mesures. On trouve le rehaussement des pensions à 1 200 euros avec l’Aspa.
Mais visiblement, cette mesure qui sonne toutefois comme une bonne nouvelle ne calme pas la colère de ceux qui ne veulent pas repousser encore leur départ. En effet, le gouvernement souhaite réaliser cela de façon progressive. Chaque année de naissance passé 1961 ajouté 3 mois de plus au travail. De cette façon, ceux qui restent proches de leur retraite actuellement, ne doivent pas en subir trop les conséquences.
Le report de l’âge de légal de départ
En tout, cela représente 700 000 Français, ou un futur retraité sur quinze qui va voir, dès septembre, son âge légal de départ décalé. Ainsi “Le relèvement de trois mois de l’âge légal” qui doit augmenter à 62 ans et trois mois à partir de septembre, “pourrait conduire (…) de l’ordre de 50.000 personnes à décaler leur départ”. Cela reste les informations que le Haut conseil des finances publiques a pu déclarer dans son avis sur le projet de loi pour la réforme des retraites. Mais pour le HCFP le :
“caractère incomplet” empêche “d’évaluer l’incidence de moyen terme” de cette nouvelle réforme.
Mais le but premier de cette réforme des retraites reste de venir alléger les dépenses de l’État.
“Compte tenu des informations disponibles” le report de l’âge “entraînerait une baisse des dépenses” de près de 200 millions d’euros dès 2023. Ainsi, ce “maintien dans l’emploi” permet de faire “des recettes supplémentaires”.
Nos confrères de TF1 déclarent également :
“En y ajoutant 100 millions pour « des mesures sur la pénibilité et l’usure professionnelle« et autant pour celles « en faveur des transitions emploi-retraite« , l’ardoise des « dépenses supplémentaires » s’établit à 600 millions d’euros. Soit un « coût net estimé à 400 millions” comme le déclare aussi le HCFP.