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Depuis déjà un an, l’inflation se fait de plus en plus sentir. Alors pour lutter contre cela, le gouvernement propose de nombreuses mesures comme de nouvelles aides ou primes. Ainsi, on trouve une prime exceptionnelle, d’une valeur de 3 000 à 6 000 euros qui pourraient se voir verser par les employeurs. Une manière, donc, de venir booster le pouvoir d’achat des Français. Cette dernière prend également le nom de prime de partage de la valeur, mais pour en bénéficier, il y a certaines conditions. On vous explique tout ici.
La loi Pouvoir d’Achat
Depuis son premier mandat, Emmanuel Macron fait une lutte contre la baisse du pouvoir d’achat des Français face à l’inflation. Il faut dire que son premier mandat a largement pu se voir marquer par la crise sanitaire, de quoi mettre à mal toute l’économie en France. Puis, depuis le mois de janvier 2022, les conflits de l’Est ont provoqué une inflation comme il n’y en avait pas eu depuis bien des années. Alors pour soutenir les Français, le gouvernement propose toute sorte d’aide. Cela peut aller de la revalorisation des aides déjà existantes à de nouvelles primes comme la prime exceptionnelle.
La prime exceptionnelle
Le gouvernement reste aussi très actif sur les réseaux sociaux. Par exemple, sur Twitter a semblé amener le sujet de cette prime exceptionnelle. On pouvait donc lire :
“#Pouvoir d’achat. Pour la lutte contre la vie chère, l’État réagit : la prime de partage de la valeur concerne tous les salariés. Pour que cela soit possible, des entreprises ont signé un accord d’intéressement. Grâce à ce dernier, elles pourront verser à leurs employés jusqu’à 6000 € net d’impôt”.
Et, il se trouve que cette prime exceptionnelle fait bien partie des mesures de la loi Pouvoir d’achat votée durant l’été. Elle permet aux employeurs s’ils le veulent, de donner une aide à leurs employés mais sans payer de taxe ou de cotisations sociales. Une façon pour que ce que donne l’employeur, l’employée le reçoive pleinement. Contrairement aux salaires. Initialement, cette prime prenait le nom de Prime Macron, puis prime exceptionnelle, et enfant prime de partage de la valeur. En tout cas, pour y avoir droit, qu’importe son nom, il y a des conditions.
Les entreprises autorisées
Ainsi, si pour avoir droit à la prime exceptionnelle, l’employé doit remplir des conditions. En réalité, toutes les entreprises ne peuvent pas non plus y participer. Pour qu’une entreprise puisse participer, elle doit relever :
“du droit privé, y compris toutes les catégories de travailleurs indépendants (commerçants, artisans et professions libérales), les associations, les mutuelles, les fondations, les syndicats”.
Les “établissements publics à caractère industriel et commercial” Peuvent participer ainsi que les “établissements relevant du droit public. » Il s’agit par exemple des Agences Régionales de Santé qui ont des salariés de droit privé.
Ainsi, même si votre entreprise reste dans ces critères, cela tient de la bonne volonté de l’employeur d’accorder ou non cette prime.
Qui peut bénéficier de la prime exceptionnelle ?
Alors, si vous savez que votre entreprise reste éligible à verser la prime exceptionnelle, et qu’elle veut bien y recourir, il faut vous assurer d’être éligible. Directement, tous les salariés des entreprises cités précédemment peuvent y prétendre. Que vous soyez en lien avec l’entreprise par contrat. Ou encore intérimaires, agents publics d’un établissement privé ou salariés de l’État. Pour le montant de cette dernière, là encore, cela reste à l’entreprise de décider. Elle peut ne rien donner, donner plus à certains qu’à d’autres. Ou même distribuer équitablement. Alors, la valeur de cette aide peut se verser en une fois ou en plusieurs, en revanche, elle ne peut se donner qu’une fois par trimestre. Et, elle doit apparaître sur la fiche de paie même si elle reste exonérée de cotisations. Ainsi, si vous êtes salariés, à part attendre ou demander il n’y a pas grand-chose à faire.