Baisse des impôts : les mesures qui vont réduire la note en 2023

Plusieurs évolutions ont changé la fiscalité des Français. Zoom sur toutes ces mesures, qui vont créer une baisse d'impôts.

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Ces derniers mois, plusieurs changements ont pu entrer en vigueur, concernant les obligations fiscales des Français. Résultat ? Les ménages peuvent désormais compter sur des nouveaux dispositifs, pour payer moins d’impôts en 2023. Que vous soyez propriétaire ou non, jeunes parents ou simplement travailleur, vous pouvez profiter de ces avantages fiscaux. Crédits d’impôts, nouveau barème ou encore impôts supprimés… Découvrez tout ce qui vous attend en 2023. L’objectif ? Une considérable baisse des impôts.

Fin de la taxe d’habitation

Longtemps évoquée et attendue, la fin de cet impôt a bien eu lieu. Dorénavant, les Français n’ont plus à payer la taxe d’habitation sur leurs résidences principales. Et ce, quels que soient leurs revenus.  En effet, la disparition de cette taxe s’est faite de façon progressive, et selon deux calendriers distincts. Cette évolution représente plusieurs centaines d’euros de baisse des impôts pour certains foyers fiscaux.

  • Entre 2018 et 2020, les 80 % de ménages les plus modestes ont bénéficié de plusieurs dégrèvements successifs, avant de ne plus recevoir cet avis d’impôt.
  • Pour les 20 % de ménages les plus aisés, la taxe d’habitation a aussi disparu en douceur, de 2021 à 2023.

Une bonne nouvelle confirmée par Bruno Le Maire, le Ministre de l’Économie.

« En 2021, 80 % des Français ne la payaient plus. Pour les 20 % des ménages restants, l’allègement était de 30 % en 2021. Il sera de 65 % en 2022. En 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d’habitation sur sa résidence principale. »

Attention ! Si la majorité des contribuables vont bénéficier d’une baisse des impôts, certains propriétaires vont, eux, voir leur fiscalité grimper. Ce coup dur concerne ceux qui ont une résidence secondaire, qui reste inoccupée la plupart du temps. Néanmoins, ceux qui louent leurs biens n’auront pas de taxe d’habitation à régler.

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Loc’Avantages : une baisse des impôts pour les propriétaires bailleurs

Ce dispositif donnant donnant fait l’objet d’une mise en avant, sur le site de l’ANAH. L’objectif ? Récompenser les propriétaires qui acceptent de louer à des personnes modestes, et à des loyers réglementés.

 » Avec Loc’Avantages, vous pouvez bénéficier d’une réduction fiscale importante sur vos revenus. En contrepartie, vous vous engagez à proposer votre bien à un montant inférieur aux loyers du marché local et sous certaines conditions de ressources du locataire. »

Pour pouvoir bénéficier de cette baisse des impôts, voici les conditions à respecter :

  • Louer le logement en tant que résidence principale
  • Avoir un locataire avec des revenus modestes (respectant les plafonds de ressources, selon la composition de son foyer et la localisation géographique).
  • Louer un bien meublé
  • Conclure un bail, pour une durée de 6 ans minimum.
  • Ne pas louer le bien à membre de sa famille.
  • Ne pas louer un logement classé F ou G : autrement dit une passoire thermique.

La baisse des impôts que vous pouvez obtenir dépend de la réduction que vous appliquez sur le loyer.

  • Si proposez un loyer 15 % inférieur aux limites fixées par la loi (Loc 1), vous pouvez obtenir 15 % de réduction d’impôts si vous louez votre bien vous-même. Ou 20 % si vous passez par une agence.
  • En cas de loyer 30 % inférieur aux loyers du marché (Loc 2), vous pouvez obtenir 35 à 45 % de réduction fiscale.
  • Enfin, si vous louez votre bien pour un loyer 45 % inférieur au prix du marché (Loc 3), vous pouvez espérer 65 % de réduction fiscale.

Cette baisse des impôts s’applique à vos revenus locatifs. Et ses effets restent bénéfiques pour tous : les propriétaires gagnent en pouvoir d’achat, et les locataires peuvent se loger plus facilement.

Plus de crédits d’impôt pour la garde d’enfant

Ces derniers mois, le plafond de cet avantage a grimpé de 50 %. Ainsi, les parents vont pouvoir bénéficier d’une belle baisse d’impôts dès 2023. Ce coup de pouce s’adresse à tous ceux qui font garder leurs enfants (de moins de six ans) hors de leur domicile.

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  • Auprès d’une assistante maternelle agréée
  • Dans une crèche, une halte-garderie, des garderies, des centres de loisirs ainsi que des garderies scolaires (en dehors des heures de classe)

Auparavant, ce crédit d’impôt, à hauteur de 50 % de dépenses engagées, a vu son plafond augmenter ces derniers mois. Une information confirmée par la DGFIP.

 » Le plafond de dépenses (…) a été porté de 2 300 euros à 3 500 euros par enfant à partir de 2022. » 

D’après 60 millions de consommateurs, la baisse d’impôt peut atteindre 600 euros par enfant.

Pour ceux qui ont recours à l’emploi à domicile, pour la garde d’enfant, le soutien scolaire, ou encore du bricolage ou des travaux ménagers, ils peuvent obtenir des réductions d’impôts.

Baisse des impôts pour les travailleurs

Avant, le dispositif restait plafonné à 5 000 euros. Désormais, si vous travaillez davantage que la durée prévue par votre contrat, les heures supplémentaires demeurent exonérées d’impôts, dans la limite de 7 500 euros par an. En clair, l’argent que vous gagnez, grâce à vos heures supplémentaires, n’a plus à figurer dans votre déclaration, tant que vous n’atteignez pas le plafond.

Même constat pour les R.T.T. Auparavant, les jours que ne posiez pas étaient perdus à la fin de l’année. À présent, vous pouvez demander à votre employeur de les racheter. Bonne nouvelle : la somme que vous recevez en échange reste aussi totalement exonérée. Une jolie baisse des impôts, pour des Français de plus en plus éprouvés par la crise.

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Les ménages modestes peuvent réduire leur fiscalité

Depuis le 1er janvier 2023, les plafonds du barème d’imposition ont subi une revalorisation de 5,4 %. Ainsi, si vos revenus ont stagné ces derniers mois, vous pourriez bien connaître une baisse d’impôts, en passant dans la tranche fiscale inférieure.

 » La revalorisation de 5,4 % du barème de l’impôt sur le revenu va diminuer les impôts pour les contribuables dont les revenus ont progressé moins vite que l’inflation en 2022. »

Voici les nouveaux chiffres en vigueur d’après le Ministère de l’Économie, selon vos revenus annuels.

Jusqu’à 10 777 € 0 %
De 10 778 € à 27 478 € 11 %
De 27 479 € à 78 570 € 30 %
De 78 571 € à 168 994 € 41 %
Supérieur à 168 995 € 45 %

 

Enfin, les ménages les plus modestes pourront à présent bénéficier d’une décote plus importante. Les seuils limites d’application de cet avantage ont récemment grimpé. Voici le calcul utilisé par l’administration fiscale. En 2021, cette baisse des impôts tenait compte d’un montant forfaitaire de  779 euros pour une imposition individuelle ou de 1 289 euros pour une imposition commune. En 2022, elle passe à 790 euros pour une imposition individuelle ou de 1 307 euros pour une imposition commune.

 » Pour un couple soumis à une imposition commune avec un impôt sur le revenu brut de 2 000 €, le montant de la décote est égal à : 1 307 – (2 000 x 45,25 %) = 1 307 – 905 = 402 €. Après ajustement, le montant de l’impôt suite à l’application de la décote est donc de : 2 000 – 402 = 1 598 €. »

Sources : actu.fr

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