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Ce dimanche, le Parisien a décidé de rapporter une histoire survenue à une femme de 83 ans, Josette. Sa fille a décidé d’attaquer l’hôpital responsable de la mort de sa mère. Selon elle, Simone-Veil d’Eaubonne dans le Val-d’Oise. Il se trouve que cette dame a dû attendre qu’une place se libère dans un service, mais ce durant 44 heures. Durée qui a largement laissé des séquelles. On vous explique tout ici.
Une femme délaissée à l’hôpital
Ce cas a pu se faire rapporter par Le Parisien. Il se trouve que l’hôpital Simone Veil d’Eaubonne se voit attaqué par la fille d’une femme de 83 ans qui a perdu la vie là-bas. En effet, pour sa fille, Marie Pierre Mazzaggio, si sa mère a perdu la vie, cela reste à cause de la négligence de l’établissement. Un triste constat dont les conséquences ne changeront pas. Mais, face à l’horreur de la scène, sa fille décide d’attaquer en justice l’hôpital. Afin que de telles choses ne se produisent plus.
Pour la fille de cette femme, il s’agit d’un :
“délaissement d’une personne hors d’état de se protéger”.
De plus, il se trouve que Josette a perdu la vie après plus de 44 heures passées dans les couloirs des urgences, et ce, au mois de décembre dernier. D’après les dires, cette femme a du se faire transporter d’urgence à l’hôpital de son Ehpad avec une perfusion et sous oxygène à cause d’une insuffisance rénale aiguë. Mais, alors qu’elle devait se rendre là-bas pour aller mieux, cela reste tout le contraire.
Cette femme restait hémiplégique et dû s’installer sur un brancard toutes ces longues heures. Elle a donc passé les 44 heures allongée, en chemise de nuit avec seulement un drap jetable sur elle, car il n’y avait pas de linge de lit. Mais, ces mauvaises conditions ne semblaient pas éphémères puisque cela a duré jusqu’au lendemain à 19 heures. Cependant, jusqu’à ce moment-là qui marquait un bilan sanguin, elle n’a pas pu bénéficier de soin, ni d’alimentation, ni de couverture.
La cause de sa mort
Mais, voilà, cela reste que le lendemain encore, à 15 heures, que cette femme a pu retourner dans son Ehpad. Là-bas, elle semblait “Traumatisée et affaiblie”. Il se trouve qu’elle ne voulait plus ni parler ni manger. Et finalement, elle a perdu la vie deux semaines plus tard. Cela reste au micro de BFM TV que sa fille a déclaré que :
“Elle devait normalement être transférée en unité gériatrique aiguë, mais il n’y avait pas de place”.
Cette dernière a pu préciser que le parquet de Pontoise a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort.
D’après le bilan sanguin de cette femme, elle souffrait d’une infection urinaire, mais également de déshydratation. De quoi entraîner une insuffisance rénale et des œdèmes aux membres inférieurs. Pour sa fille, tout cela ne reste que la conséquence de son mauvais séjour à l’hôpital.
“Sur l’aspect psychologique, les urgences, cela a été clairement un déclencheur. Je veux qu’il y ait une reconnaissance des manques et des négligences sur les personnes vulnérables comme ma maman. Laisser une femme de 83 ans sur un brancard, sans couverture, pendant 44 heures, ce n’est pas possible”.
Bien sûr, elle compte saisir l’Agence régionale de santé (ARS).