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Depuis quelque temps, les Français font face à une crise de plus en plus dure. Dans les supermarchés, les prix ne cessent de grimper. Et l’énergie et les carburants coûtent bien plus cher qu’auparavant. Dans ces conditions, les ménages sont tous à l’affût des bons plans. Mais par appât du gain, certains vont parfois trop loin. À l’image de cet infirmier libéral, originaire de Stains, en Seine-Saint-Denis. L’homme se retrouve désormais accusé d’avoir détourné près de 276 000 euros, ces dernières années, dans les caisses de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, la CPAM.
CPAM : Un montant colossal
Si cette affaire a de quoi étonner, c’est avant tout en raison des sommes détournées. Il faut dire que cette petite histoire à durer de 2015 à 2022. L’infirmier mis en cause a ainsi réussi s’approprier 276 000 euros, qui auraient dû revenir à la CPAM, d’après nos confrères du Parisien. Son mode opératoire ? Il demandait le remboursement d’actes médicaux et de soin n’ayant jamais eu lieu. Pour appuyer son stratagème, il utilisait des ordonnances falsifiées.
L’enquête a démarré lorsque des agents de la CPAM ont commencé à suspecter des choses. En effet, les remboursements demandés par l’infirmier semblaient bien trop élevés par rapport à la normale. Une fois que ces employés de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie se sont mis à creuser, ils ont découvert des anomalies. Ainsi, le dossier de ce professionnel de santé a révélé de nombreuses ordonnances étranges. Et la CPAM ont vite compris qu’ils avaient affaire à de fausses ordonnances. Ils ont donc transféré l’enquête à la brigade de répression de la délinquance astucieuse. Mais ces derniers n’imaginaient qu’ils allaient tomber sur une escroquerie aussi importante.
L’accusé envoyait l’argent à ses proches
De prime abord, le suspect n’avait pas l’air d’un malfaiteur. En effet, il s’agit d’un père de famille, âgé de 54 ans. Il n’avait aucun casier judiciaire et demeurait inconnu des services de police avant cette affaire. Parmi les 276 000 euros que l’infirmier a extorqués à la CPAM, plus de 100 000 euros ont été transférés à son épouse ainsi qu’à son fils. D’après les forces de l’ordre, il s’agit d’une méthode classique, pour soustraire les fonds aux enquêteurs. Cette technique permet aussi d’éviter des saisies sur décision de justice.
Mais malgré ses efforts pour masquer son arnaque à la CPAM, l’homme devra bientôt rendre des comptes. devant des juges. En effet, les agents de la Brigade de Répression de la Délinquance Astucieuse ont réussi à réunir suffisamment de preuve contre l’infirmier. Ils ont donc pu arrêter le mis en cause le 30 janvier à son domicile, dans le Val-d’Oise. Placé sous contrôle judiciaire, le suspect a tout de même réussi à sortir libre dès le lendemain.
Néanmoins, il ne devrait pas s’en sortir sans quelques ennuis après les fonds qu’il a détournés à la CPAM. D’après le journal le Parisien, devant l’ampleur des sommes extorquées, les biens immobiliers de l’accusé vont faire l’objet d’une saisie. Avec les bénéfices tirés de leur vente, la justice pourra ainsi rembourser le préjudice financier subi par la caisse primaire d’assurance maladie.