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La CAF et la MSA agissent chaque mois, pour soutenir le pouvoir d’achat de millions de ménages dans notre pays. Ainsi, il existe différentes prestations, que vous pouvez demander selon votre situation et vos besoins. Les allocations familiales profitent aux parents. Les APL aident les étudiants. Il existe également des minimas sociaux comme le RSA ou l’ASPA. Mais pour celles et ceux qui ont un handicap, l’aide versée est l’AAH. Son montant peut varier en fonction des ressources et la composition du foyer. Mais elle exige aussi de faire régulièrement des formalités avec la CAF, ou la MSA, si vous dépendez de cet organisme. On fait le point tout de suite.
AAH : les critères à remplir
Dans les faits, cette prestation sociale ne concerne pas tout le monde. Elle se destine uniquement à celles et ceux qui souffrent d’une condition invalidante, avec un certain taux d’incapacité.
« Ce taux doit être d’au minimum 80 %. Toutefois, il peut être de 50 % à 79 % si vous avez une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi. »
De plus, l’AAH s’adresse seulement aux adultes âgés de 20 ans à 62 ans.
Jusqu’à présent, toutes les ressources du foyer font l’objet d’une prise en compte par la CAF. Mais plusieurs associations ont fait entendre leurs voix. D’après elles, ce calcul nuisait à l’autonomie des personnes en situation de handicap. De plus, cela pouvait entraîner une précarisation et une perte d’autonomie financière, pour les bénéficiaires en couple. Aussi, d’ici à l’automne 2023, l’AAH fera l’objet d’une déconjugalisation. Dans ces conditions, les revenus de l’époux ou du conjoint ne seront plus demandés pour effectuer le calcul de cette prestation.
Les démarches administratives à ne pas manquer
Pour prétendre à l’AAH, il faut régulièrement mettre à jour ses revenus auprès de la CAF ou de la MSA. Mais d’autres informations, comme la situation familiale, joue un rôle important dans le montant des droits accordés. Aussi, pour toucher l’allocation adulte handicapé sans encombre, il ne faut pas oublier d’informer l’organisme à chaque changement. Notamment en cas de grosses, de naissance ou encore de membres ayant quitté le foyer.
La CAF et la MSA utilisent ces données pour déterminer le niveau de l’AAH qui vous sera versée. Et vous oubliez de transmettre vos informations tous les trois mois, vos droits pourraient bien connaître une suspension. Il existe pourtant plusieurs façons de réaliser cette formalité en quelques minutes. De nos jours, vous pouvez donc déclarer votre situation, en vous connectant à votre espace personnel sur le site de la CAF ou de la MSA. Les plus pressés ont même la possibilité de s’actualiser directement dans l’application dédiée.
Mais il est tout à fait possible de remplir et de déposer un formulaire directement à la CAF. Vous pouvez même le télécharger, le remplir chez vous et l’envoyer par voie postale. Vous pouvez facilement trouver le document à compléter en ligne. Pour éviter d’oublier et de perdre vos droits à l’AAH, pensez également à noter un rappel sur votre calendrier ou votre agenda. De cette manière, vous éviterez beaucoup de mauvaises surprises.