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Depuis quelques mois, tous les Français subissent l’inflation. Et cette hausse globale des prix à fait beaucoup de mal à leur pouvoir d’achat. Aussi, face à la crise, chacun tente de trouver des solutions pour faire baisser la facture. Pour les grands acteurs de la distribution et du commerce, la course à la compétitivité semble plus rude que jamais. Chaque supermarché essaie donc d’apparaître comme le plus intéressant. Mais même au sein d’une même chaîne, les disparités tarifaires existent. Ainsi, le coût de la vie dépend moins des enseignes, mais plutôt du territoire où vous vivez.
Supermarché : le classement des 5 départements avec les plus gros écarts de prix
Pour les Français, faire ses courses commencent à devenir un casse-tête. Certains guettent les promotions, et d’autres tentent de s’approvisionner en discount ou en gros. Les ménages ont ainsi tendance à rogner sur les produits superflus. Et dans le caddie, ils essayent d’aller à l’essentiel, en privilégiant les articles de première nécessité. Par exemple, la volaille, le poisson et la viande commencent à afficher des tarifs inabordables pour de nombreux foyers. Et d’autres augmentations concernent des ingrédients plus que basiques comme les céréales, les pâtes ou la farine. À chaque passage au supermarché, les tickets de caisse flambe toujours plus haut.
Pour étudier l’évolution des prix, plusieurs médias et instituts utilisent ce qu’on appelle un panier moyen. L’objectif ? Comparé le coût d’une sélection d’articles courants et équivalents, à travers différentes enseignes. À l’image de l’institut NielsenIQ, qui a mené une enquête pour France Info. Ce travail a permis de connaître en détaille l’inflation, par catégories de produits. Le panier retenu par l’entité se compose de 37 références, représentatives de ce que les Français achètent le plus au supermarché. Il y a un an, au début de cette étude, le coût total de ce panier s’élevait à 100,72. Mais 12 mois plus tard, il a grimpé de 14,4 %, ce qui équivaut à 12 euros de plus. Une hausse non négligeable, qui ne semble pas prête à s’arrêter.
La hausse des prix finit par impacter tous les consommateurs. Et ce, même pour les ménages ayant des revenus intermédiaires ou plus confortables. Mais pour les plus précaires, les sacrifices comment à peser lourd sur le budget. En réalité, on relève surtout des disparités en fonction des départements.
Des prix inégaux sur le territoire national
Faire ses courses ne représente pas le même budget dans un supermarché de Paris ou une grande surface à Nîmes. L’étude menée par NielsenIQ a mis en évidence de grande différence d’un département à l’autre. Mais les disparités demeurent encore assez légères. Pas de quoi vous motiver à faire de longs trajets ou à quitter votre commune de résidence. Il existe ainsi des départements dans lesquels les achats au supermarché coûtent bien plus cher qu’ailleurs. Cela concerne davantage les grandes villes. Sans surprise, la région parisienne se classe en tête des départements les plus chers. Mais on retrouve également d’autres destinations plus surprenantes. Comme les zones situées en Montagne. Cela s’explique simplement : approvisionner un supermarché en altitude peut coûter plus cher sur le plan logistique.
- Paris : prix du panier de référence 119,30 euros
- Hauts-de-Seine : 112,30 euros
- Val-de-Marne 109,30 euros.
Les travaux de NielsenIQ ont aussi repéré les départements les plus abordables quand il s’agit d’acheter au supermarché. Sur ce point, voici les 5 départements les moins chers :
- La Vendée : 95,20 euros
- La Mayenne : 95,60 euros
- Ille-et-Vilaine : 96,40 euros
- Loire-Atlantique : 96,40 euros
- Maine-et-Loire 96,90 euros