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Alors qu’il assure promotion de son dernier film, Astérix et Obélix : l’Empire du milieu, Guillaume Canet a étonné la presse en se confiant sur une maladie qui a marqué sa jeunesse. Il s’agit de troubles obsessionnels compulsifs, dont le souvenir le hante encore. Pourtant, quand on voit le mari de Marion Cotillard, avec son joli sourire et son allure assurée, on a bien du mal à l’imaginer en jeune homme angoissé. Mais, cette période reste encore bien gravée dans sa mémoire. Lors d’une récente interview, l’acteur a donc accepté de lever le voile sur ses tocs.
Guillaume Canet : son quotidien tournait au casse-tête
Celui qui a réalisé les Petits Mouchoirs n’a pas toujours eu un moral optimal. Ainsi, dans ses jeunes années, il avait une pathologie bien spéciale.
« J’ai eu beaucoup beaucoup de tocs dans mon enfance et dans les dernières années. Ça fait à peu près cinq ou six ans que je n’en ai plus beaucoup, mais j’ai eu des périodes…«
Heureusement pour Guillaume Canet, les choses ont pu s’arranger avec le temps. En réalité, le comédien estime que certaines de ses mauvaises habitudes, adoptées dans sa jeunesse, ont eu un impact sur ses tocs.
« Comme je fumais pas mal de pétards à une époque, c’était encore pire. »
Entre le stress et sa consommation de THC, celui qui incarne désormais Astérix a vécu des situations plutôt cocasses.
» En fait, je pouvais me garer, monter chez moi au cinquième étage sans ascenseur et me dire : ‘Non, je n’ai pas fermé la voiture… alors que je l’avais fait 20 fois. Donc, je redescendais, je faisais le tour de la voiture et je repartais, mais au bout de la rue je pouvais douter et revenir. »
Pourtant, ces troubles n’ont pas empêché Guillaume Canet de réussir sa carrière sur le grand écran, et de fonder une famille sans problème, avec la femme de sa vie.
La solution contre les tocs ?
Bien que certains experts lui prête des vertus thérapeutiques, l’herbe n’a pas résolu le problème de Guillaume Canet. en revanche, il a réussi à apprivoiser son trouble, en ayant recours à la psychothérapeute.
» Tu es en train de cristalliser, de penser à un truc qui t’angoisse et du coup, tu n’es pas concentré sur ce que tu es en train de faire.«
Outre la problématique liée à la gestion du stress, l’acteur a aussi dû faire face à des dégâts, sur le plan matériel.
« Les robinets fuyaient de partout, chez moi. Parce que je les fermais à fond, pour être sûr que ça ne coule pas, mais en fait les joints morflaient. »
À présent reconnu, et père de famille, Guillaume Canet a fait beaucoup de chemin depuis sa jeunesse angoissée. Avec de nombreux longs métrages à son actif, sa réputation n’est plus à faire. Mais pour l’heure, le réalisateur doit encore attendre les critiques au sujet de son dernier film. D’ailleurs, les avis restent mitigés, au sein du public comme dans la presse. Espérons que le comédien sortira fier de cette belle aventure sur grand écran.
