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Ce chanteur a révolutionné les années 1980. Jean-Jacques Goldman a fait danser et chanter tous les Français pendant des années. Pourtant, depuis des années, l’artiste semble se faire discret. Au cours de sa carrière, il a appris à faire passer ses proches avant tout. Il n’a sorti aucun album depuis 2001, mais il ne parait pas dans le besoin. Et pour cause, Jean-Jacques Goldman, n’a pas seulement travaillé en tant qu’interprète. Tout au long de sa carrière, il a mis son talent au service d’autres artistes. Ce statut d’auteur le conduit à toucher beaucoup d’argent, sans faire quoi que ce soit aujourd’hui.
Un artiste complet, avec plusieurs identités
Jean-Jacques Goldman reste très apprécié du grand public. Sur scène ou dans les videos clips, il n’a jamais eu de mal à captiver le public. Avec sa voix unique et ses paroles touchantes, il a souvent fait fondre le cœur de ses fans.
Mais il a signé une large part de son œuvre sous des pseudonymes. En plus de son nom, Jean-Jacques Goldman cumule ainsi quatre identités : Sam Brewski, O.Menor, Sweet Memories, et First Prayer. Outre ses performances vocales, il a souvent écrit des chansons.
Parmi les artistes qui ont bénéficié de ses talents de paroliers, on retrouve de très grands noms de la chanson. Jean-Jacques Goldman a créé pour Patricia Kaas, Yannick Noah ou encore Calogero. Dans ces conditions, nous le connaissons pour ses plus gros succès.
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Mais il a participé à de nombreux disques, sans que nous le sachions forcément. De nos jours, la SACEM lui verse toujours de grosses sommes au titre de ses droits d’auteur. La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, lui envoie 2 millions d’euros chaque année. Aussi, Jean-Jacques Goldman continue à vivre très confortablement.
Et il utilise cet argent pour prendre soin de ses proches, notamment son épouse et ses enfants. Et cette richesse ne l’empêche pas de rester simple.
Jean-Jacques Goldman paye ses impôts sans ciller
En effet, il convient de relativiser la fortune du compositeur de génie. Avec des revenus aussi élevés, il donne près de 60 % de son argent au fisc. Mais cette situation ne semble pas lui peser plus que ça. Lors d’une interview accordée à Laurent Boyer, et récemment diffusée dans Quotidien, il avait assumé ce choix. « Tu dis que tu es content de payer 60 % d’impôts. C’est une première d’entendre ça en France. »
Jean-Jacques Goldman avait alors répondu avec bienveillance. « Moi, je suis très content, c’est une dette que je dois à ce pays. Et je la paierai le plus longtemps possible. »
Toute sa vie, le chanteur n’a jamais caché ses convictions altruistes. Par ses chansons ou par ses prises de parole, il a toujours lutté contre les discriminations et la pauvreté. Durant des années, il a chanté au sein des Enfoirés. Les bénéfices réalisés ont tous servi à financer l’association les Restos du cœur.
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Au fil des années, Jean-Jacques Goldman a aussi choisi de s’investir en tant que père. Il reste très impliqué dans l’éducation de ses trois plus jeunes enfants. Contrairement à de nombreuses stars, il a toujours répondu présent pour ses proches.
En 2020, l’émission Un jour, un destin lui consacrait un numéro. Son ingénieur du son avait alors dressé le portrait d’un papa très épanoui. Au cours de sa vie, Jean-Jacques Goldman a été marié deux fois. De ces unions, il a eu 6 enfants. Et il n’a jamais hésité à les faire passer en priorité.
Un artiste qui se concentre sur l’essentiel
Tout en discrétion, l’artiste vit entouré des gens qu’il aime. Il ne souhaite pas en faire trop. Et la stratégie de Jean-Jacques Goldman a marché. Après des années loin de scène et des studios, il demeure très apprécié. Sa personnalité humble et son talent hors norme lui confère une belle image aux yeux de tous. Son rapport à l’argent n’a jamais eu trop d’importance.
Il y a une vingtaine d’années, face à Laurent Boyer, il avait précisé son avis.
« Les gens qui ont tant d’argent, ils peuvent faire des choses vraiment très intéressantes. Je trouve que quand tu es à Porto Fino et que tu décides d’aller dîner au Ritz un soir en prenant un avion privé, c’est la fin du monde… Ça veut dire, tu n’as rien d’autre à foutre… C’est l’ennui absolu. »
Un discours qui sonne on ne peut plus actuel, à l’heure de la sobriété énergétique. Ces convictions, profondément humaines, jouent sans doute un rôle dans le succès de Jean-Jacques Goldman. Il porte un message simple, et ne cède pas à la cupidité. Pour autant, l’artiste ne se plaint pas. Sa très belle carrière lui permet aujourd’hui d’offrir tout le confort utile à sa petite famille.
