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Depuis déjà un bon moment, les médecins souhaitent que le prix des consultations augmente. Comme cela ne reste pas les Français qui payent directement, mais bien l’Assurance maladie. Cela ne change rien pour les patients. Mais, l’Assurance Maladie quant à elle, ne désire pas réellement payer plus. Pourtant, pour les médecins, la situation devient compliquée. Ainsi, certaines consultations pourront passer à 30 euros au lieu de 25 euros, mais non sans engagement de la part des médecins. On vous explique tout ici.
Les médecins en colère
Depuis déjà un bon moment, les docteurs veulent voir le prix des consultations augmenter. En effet, le prix de ces dernières ne semble plus si avantageux pour les médecins. Ils demandent donc de les passer à 30 euros ou même 50 euros. Ainsi, les syndicats des médecins et la Caisse nationale d’assurance maladie et le directeur Thomas Fatome tentent de parvenir à une négociation pour le prix des consultations.
Ce mercredi, les médecins ont pu recevoir une proposition de Cnam de mettre la consultation à 30 euros, mais sous condition. En effet, cela ne s’appliquera que pour les professionnels qui prendront des engagements en plus. Une façon de lutter contre la désertification médicale. En revanche, pour ceux qui ne veulent pas travailler plus, le prix passera à 26 euros 50 contre les 25 euros actuels.
Mais, cette revalorisation de 1,50 euro avait déjà pu être annoncée par la Cnam. En revanche, les syndicats des médecins ont pris cela pour une provocation. Ainsi, pour passer à 30 euros, les médecins devront donner de leur temps pour signer un “contrat d’engagement territorial”. La Cnam ajoute :
“cette proposition confirme la volonté de l’Assurance maladie de répondre à la problématique de l’accès aux soins pour tous, en soutenant fortement les médecins libéraux qui s’engagent dans cette même démarche, dans la logique de « donnant-donnant »”.
Les engagements
Ainsi, la Cnam demande aux médecins de s’engager pour trois thématiques principales. D’abord, l’augmentation de l’offre médicale, l’accès financier aux soins avec les respects des tarifs secteur 1 et 2. Mais également de répondre aux besoins du territoire. Cela comprend donc à la permanence des soins, aux soins non programmés, mais également à l’exercice coordonné. Ainsi, cela risque de demander du temps en plus pour les médecins. Et alors, ils pourraient avoir moins de temps pour leur clientèle habituelle.
Mais, pour la plupart des docteurs, seulement 30 euros ne suffisent pas. Les médecins libéraux arrivent à bout.
“On nous demande de travailler plus, mais en gardant la même charge administrative alors que nous tenons le système de santé à bout de bras. On va droit vers le burn-out si on prend plus de patients avec toujours plus d’administratif”
Confirme la présidente du Syndicat des médecins libéraux.
Et, cela reste bien dans cette optique que les syndicats des professionnels veulent une revalorisation des prix des consultations à 50 euros. Et pas seulement 30 euros. Surtout que ces derniers ne veulent pas que la revalorisation se fasse par engagement, mais bien, car les médecins en ont besoin. Pour le moment, les négociations continuent de se dérouler. Affaire à suivre.