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Cela n’a échappé à personne, l’inflation bat des records en France. Elle est en constante hausse depuis le mois de janvier. Par conséquent, les prix explosent et le pouvoir d’achat des Français baisse. D’autant plus que la France est le pays où les salaires ont le plus perdu en valeur depuis le début de la crise, un peu partout en Europe. C’est pourquoi le gouvernement s’est vu dans l’obligation d’agir pour aider les plus précaires, sauver ceux qui ne peuvent pas se remettre d’une pareille crise.
Une prime exceptionnelle de rentrée pour le pouvoir d’achat
Elle a été annoncée, son versement a commencé depuis la rentrée. Une prime exceptionnelle d’une valeur de 100 euros auxquels s’ajoutent 50 euros par enfant à charge est versée à un certain nombre de Français. Le versement du mois d’octobre concerne par exemple les retraités qui répondent aux critères.
En effet, tous les retraités ne sont évidemment pas concernés par la prime inflation. Cette prime a été mise en place pour aider les Français à lutter contre la hausse des prix, conséquence d’une inflation historique en France. Alors certes, l’inflation ne fait pas de distinction entre les riches et les pauvres. Elle touche tout le monde. Mais les plus riches sont bien moins impactés et peuvent se passer des cent euros promis par l’État. Les plus fragiles, en revanche, attendent cette prime inflation avec impatience.
À noter cependant qu’elle n’est pas de 100 euros pour les Français qui touchent la prime d’activité mais de 28 euros. 14 euros supplémentaires sont versés par enfant à charge.
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Les aides de l’État pour le pouvoir d’achat
Ce n’est évidemment pas la seule chose mise en place par le gouvernement. Un certain nombre de mesures sont au contraire bien installées désormais. Au mois d’août dernier, le Sénat a validé en première lecture le second volet des mesures en soutien au pouvoir d’achat. Mais pour les citoyens, c’est trop peu compte tenu de la situation actuelle. Quelles sont exactement ces mesures ?
En premier lieu, la revalorisation de 4% des prestations sociales, des retraites et des minimas sociaux. Le RSA passe par exemple de 575 euros à 598 euros. Depuis janvier 2022, les pensions de retraite ont donc augmenté de 5.1% puisqu’elles avaient déjà été indexées sur l’inflation.
L’augmentation de 3.5% des APL a également été validée, tout comme le plafonnement de l’augmentation des loyers à 3.5% pendant un an, à partir du 15 octobre prochain. Un bouclier qui vise à protéger le pouvoir des Français, au fonctionnement similaire à celui mis en place sur l’énergie, pour limiter les factures impressionnantes. Enfin, pour les carburants, la ristourne à la pompe est passée à 30 centimes au libre (au lieu de 18 centimes avant cette date). Cette aide reste temporaire. À partir du 1er novembre, elle sera de 10 centimes. Les Français aimeraient une hausse des salaires plus conséquente, avec notamment une hausse du Smic. Une volonté qu’on ne retrouve pas dans les résultats des votes à l’Assemblée.
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La fin d’une taxe
Outre l’arrivée de nouvelles aides, la fin d’une taxe bien méconnue des Français a été officialisée. Cette année, les Français n’auront pas besoin de payer la taxe audiovisuelle. Tous les citoyens qui ont une télé sont dans l’obligation de la payer chaque année. Elle est de 138 euros. Quand la taxe d’habitation était toujours d’actualité, elles se payaient au même moment. Mais pour Emmanuel Macron, puisque la taxe d’habitation n’existe plus, il était naturel de supprimer cette taxe. Quitte à inquiéter tout le secteur de l’audiovisuel public qui se demande si d’autres financements seront trouvés ?
La réponse est oui. Rassurez-vous, aucun nouvel impôt ne sera mis en place pour combler le trou. Après tout on parle bien de protéger le pouvoir d’achat. C’est une fraction de la TVA qui sera utilisée pour financer l’audiovisuel public, afin que ce dernier ne perde pas d’argent. Les citoyens peuvent se réjouir de voir cette taxe disparaître, surtout en cette période de crise où les prix ne cessent d’augmenter. Et l’inflation ne devrait pas atteindre son pic avant l’année prochaine.