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Notre pouvoir d’achat est en berne. En 2023, selon une étude publiée par le groupe Cofidis pour « Compagnie financière de distribution » en partenariat avec l’entreprise CSA Research, il manquerait 476 euros par mois aux français pour vivre correctement. Toutefois, un chiffre en baisse par rapport à 2022 puisque lors celui-ci s’élevait à 490 euros. L’entreprise CSA Research, est un institut de sondages faisant partie du groupe Havas depuis . Depuis moins de 40 ans, cette entreprise française s’est spécialisée dans les études de marchés et les sondages d’opinion. Effectivement, elle s’occupe autant du secteur privé que publique lors de ses enquêtes. Quant à Cofidis, c’est actuellement une filiale du Crédit Mutuel qui à l’origine servait à financer les achats dans le catalogue de vente à distance les 3 suisses. Aujourd’hui, il propose gamme de crédits : prêt permanent, prêt personnel, rachat de créances, cartes de crédit et solutions de paiement sur Internet, ainsi que des assurances.
Une vie transformée
Selon TF1 Info :
« Afin de maintenir le cap, 79% d’entre eux prévoient en conséquence de maintenir leurs arbitrages engagés en 2022 en matière de consommation »
De toute évidence, la crise inflationniste implique un drastique changement du pouvoir d’achat des Français. En outre, 7 Français sur 10 ont changé leurs habitudes de consommation face à la hausse des prix. Aussi, 62% d’entre eux ont effectué des modifications budgétaires. Les Français se chauffent moins, tentent de réduire leurs déplacements et sont moins enclins à se faire plaisir via des loisirs. Nous avons tous assisté à la flambée du prix du pétrole, un des éléments essentiel du quotidien. Effectivement, il intervient dans les 3 secteurs cités précédemment. La faute à une géopolitique mondiale compliquée, la Russie étant un grand producteur. Qui plus est, le prix au baril augmente au fur et à mesure que la demande croit et que les réserves mondiales baissent. Leur pouvoir d’achat s’en trouve donc impacté
Le budget lié à l’alimentaire est également passé au crible de la restriction. Effectivement, les Français sont à l’affut des prix bas et des promotions. 59% d’entre d’eux, selon l’étude menée par CSA Research, seraient concernés. De fait, les entreprises l’ont très bien compris, et sous peine de devoir à terme mettre la clef sous la porte, elles doivent s’aligner. À l’image de Naturalia, qui a clairement ciblé toute une gamme de produits de 1ʳᵉ nécessité en décidant les mettre en avant sous l’appellation « Prix Bas ». Ces produits spécifiquement sont, dans un ordre de prix, bien plus bas que le reste du magasin.
« L’alimentation est, quant à elle pour tous les sondés, la dépense prioritaire pour les 12 prochains mois, devant l’énergie »
Tels sont les propos recueillis par l’enquête menée par Cofidis.
Le crédit à la consommation : Une solution pour le pouvoir d’achat
Malgré tout,
« ¼ des Français jugent que le crédit à la consommation est utile, notamment les jeunes : 66% des 18-24 ans ».
Aujourd’hui, nous vivons dans une société capitaliste, où le progrès rime avec croissance. Il s’avère que nous sommes poussés à accumuler de plus en plus. Pour les plus jeunes, la culture des réseaux sociaux favorise ce type de comportement où le paraitre semble mis en avant. Et quoi de plus en vogue que de montrer une vie de richesse.
Hormis cet aspect,
« Plus d’un tiers des Français (39%) possèdent un crédit à la consommation »
Puisque selon les Français :
« Le crédit à la consommation permet plus de liberté dans la gestion de son budget : pour 65% des détenteurs de crédit, il permet de pouvoir réaliser des projets librement ; pour 65% de gérer plus facilement son budget ; pour 64% de mener à bien ses projets sans se restreindre ».
Le pouvoir d’achat est hautement lié à la gestion de budget. En effet, la possibilité d’avoir une trésorerie plus conséquente privilégie une souplesse dans les dépenses du quotidien. En outre, elle permet aussi, de palier aux aléas de la vie.
Une consommation plus réfléchie mise en avant
Néanmoins, ce qui prime plutôt de nos jours, c’est une consommation plus raisonnée. Effectivement, la terre étant un circuit fermé, nous ne pourrons de toute évidence pas continuer à produire plus. Actuellement, grâce à notre pouvoir d’achat, nous avons le pouvoir d’agir. Le choix des circuits courts à hauteur de 26% ainsi que l’achat de produits en seconde main 24% nous le prouve. Les circuits courts se matérialisent par la mise en avant des produits dits « locaux ». On préfèrera consommer les produits de notre région plutôt que d’ailleurs. De nos jours, de nombreux moyens existent pour se procurer à moindre frais des produits de toute gamme. On notera BackMarket pour les produits électroménagers et les friperies pour le prêt à porter.