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C’est un reportage qui fait polémique, conçu dans le but d’alerter, plutôt que d’enfoncer, d’après Ophélie Meunier. Ce reportage, il porte ce titre : Familles d’accueil, hôtels sociaux : le nouveau scandale des enfants placés. La chaîne décide de mettre en lumière le quotidien de 10 000 mineurs qui sont, en ce moment où nous écrivons ces lignes, logés dans des hôtels insalubres, sans éducateurs ou avec des éducateurs totalement dépassés. Les séquences chocs s’enchaînent avec notamment la mort d’un enfant de deux ans. De quoi choquer, à juste titre, tous les téléspectateurs.
Zone Interdite choque les internautes
Dans un entretien accordé à TV Mag, l’animatrice Ophélie Meunier revient sur les raisons qui ont poussé la chaîne à tourner ce reportage. Elle avait parfaitement conscience des questions qu’il allait permettre de soulever. « Les familles d’accueil et les foyers devraient être mieux surveillés et les éducateurs, mieux encadrés. Des projets éducatifs devraient voir le jour. La collaboration entre État, départements et associations sera également renforcée. Mais le chantier est colossal. Notre objectif, c’est de faire des vagues, c’est de taper sur le sujet de sorte à faire bouger les choses. » Elle précise qu’elle ne veut pas « enfoncer pour enfoncer », mais « dire les choses« .
C’est le travail des journalistes et en cela, Zone Interdite a permis de mettre en une un sujet d’actualité qui devrait tous nous interpeller. Car les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain, sont l’avenir de la France. Il est inconcevable d’en abandonner des milliers par simple faute de moyen. L’État doit agir. Il y a urgence.
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Une séquence de Zone Interdite choque les internautes
Sur Twitter, les téléspectateurs ne comprennent pas. Ils écrivent leur incompréhension. Font savoir que le système est foutu, ne fonctionne pas. « Donc si l’enfant est maltraité, on le laisse entre les mains de ses bourreaux. Par contre si tu les aimes trop, attention, on te les retire« . Mais surtout, ils sont choqués par les mots d’une directrice, interrogée après la mort d’une petite fille de deux ans. Ils ont, au moment de la diffusion de cette séquence, laissé éclater toute leur colère.
« La directrice qui dit : ‘On ne peut pas être derrière chaque porte.’ C*nnasse t’as juste à faire une enquête avant de délivrer un enfant. C’est lunaire. Zone Interdite, j’espère que M6 a fait un signalement après l’enquête » ; « Mme Vierez vous êtes à vomir. On parle d’une enfant qui est décédée par votre faute. Par votre négligence, vous n’exprimez rien et vous rigolez face caméra » ; « Complètement révoltée par la réaction de la meuf qui répond aux questions portant sur le meurtre d’une petite fille de deux ans en riant, limite, je vais péter mon crâne. »
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Un scandale qui doit faire bouger les choses
Un internaute fait une réflexion en comparant la situation avec celle des maisons de retraite. Rappelez-vous du scandale d’une entreprise qui traitait si mal les retraités que certains mouraient dans de terribles conditions. Et pour ceux qui vivent encore, ils vivent seuls, affamés, guère entourés. Tout cela au nom de l’économie.
« Après le scandale des maisons de retraite, le scandale de l’Aide Sociale à l’Enfance. Mais que devient ce pays ? Une honte pour tous ces organismes qui agissent comme des monstres sur les êtres les plus faibles… Une grande honte pour tous ces dangereux incompétents. »
Les internautes ne peuvent pas rester comme cela, et expriment leur peine, leur colère. « Absolument scandalisée devant l’émission de Zone Interdite. Il n’y a rien qui va là. Ces enfants, ces jeunes, sont complètement abandonnés, livrés à eux-mêmes. On retire des enfants dans des bonnes familles bienveillantes, mais les pédophiles courent toujours ? »
Il faut maintenant espérer que le travail des journalistes serve la cause. Pour ne pas tomber sur les acteurs du secteur (qui font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’ils ont) mais pour enrichir ce système. Le rend plus efficace. Pour sauver des enfants qui commencent la vie avec des épreuves que certains adultes ne connaissent jamais. Les enfants d’aujourd’hui peuvent devenir les adultes brillants de demain, à condition qu’ils soient aimés et entourés.
