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Dans une annonce inattendue, le groupe Meta (anciennement Facebook) a déclaré qu’une deuxième vague de licenciements touchera 10 000 employés de ses plateformes phares. À savoir Facebook, WhatsApp et Instagram. Cette décision intervient après une première vague de licenciements en 2020, qui a touché environ 1 000 employés. Selon Meta, ces licenciements font partie d’un plan visant à réorganiser l’entreprise et à se concentrer sur des domaines tels que la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle et les technologies blockchain.
La première vague de licenciement
Facebook, le géant des réseaux sociaux, avait annoncé en début d’année 2022 sa première vague de licenciements. Cette décision était intervenue dans un contexte économique difficile pour l’entreprise. Il faut savoir que cette dernière avait fait face à une concurrence accrue sur le marché des réseaux sociaux, des réglementations de plus en plus strictes en matière de protection des données personnelles. Et aussi une crise de confiance de la part des utilisateurs.
Les raisons de cette vague de licenciements étaient restées floues. Cependant, il avait été révélé que les équipes marketing et commerciales de l’entreprise avaient été les plus touchées. À l’époque, Facebook employait plus de 58 000 personnes dans le monde. Tandis que cette première vague de licenciements avait concerné plusieurs centaines de postes.
Cette décision avait également impacté les projets futurs de l’entreprise. Notamment son ambition de se positionner sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée. Les investissements de Facebook dans ces nouvelles technologies étaient considérables, et la réussite de ces projets était cruciale pour l’avenir de l’entreprise.
Malgré ces difficultés, Facebook était resté un acteur majeur du numérique. Il avait su rebondir face à l’adversité. Les prochains mois avaient été déterminants pour l’entreprise, qui avait dû faire preuve d’agilité et d’innovation pour continuer à satisfaire ses utilisateurs et maintenir sa position de leader sur le marché des réseaux sociaux.
Les licenciements n’avaient jamais été une décision facile. Toutefois, Facebook avait pris les mesures nécessaires pour garantir sa pérennité et son succès à long terme.
Sa deuxième série de licenciements massifs
Un cadre d’une restructuration vise à abandonner des plans d’embauche de 5 000 postes et à supprimer des projets moins prioritaires. Des suppressions d’emplois largement attendues qui ont été effectuées. Le titre Meta a augmenté de 6,1 % à 15 h 41. Tandis que le Nasdaq composite a gagné 2,5 % à ce moment-là.
En 2020, Meta avait doublé le nombre de ses employés, mais en novembre dernier, plus de 11 000 emplois ont été supprimés, soit 13 % de ses effectifs. Le directeur général, Mark Zuckerberg, a informé le personnel que la plupart des suppressions seraient annoncées en avril et en mai, mais que certaines se poursuivraient jusqu’à la fin de l’année.
Dans un message adressé au personnel, il a souligné que l’année dernière avait été une leçon d’humilité et que la nouvelle réalité économique pourrait se prolonger pendant plusieurs années. En raison d’une inflation élevée et d’un recul des publicités numériques après le boom du commerce électronique durant la pandémie de Covid-19, la croissance du chiffre d’affaires des principales activités de Meta a ralenti.
Cette décision pourrait rassurer les investisseurs. La hausse des taux d’intérêt a également conduit à des suppressions massives d’emplois dans de nombreuses entreprises américaines. Dans des banques de Wall Street et des grandes entreprises technologiques telles qu’Amazon.com et Microsoft aussi.
Selon layoffs.fyi, près de 290 000 personnes ont été licenciées dans l’industrie technologique depuis le début de l’année 2022.
Facebook n’est pas le seul touché
Selon un récent article de presse publié dans le journal Le Monde, Twitter a annoncé une nouvelle vague de licenciements. Elle touche le réseau social. Cette décision intervient alors que la plateforme est confrontée à une baisse de ses revenus publicitaires. Ainsi qu’à une concurrence accrue de la part d’autres réseaux sociaux tels que TikTok ou Instagram.
Les licenciements concerneront principalement les équipes en charge du marketing et des ventes de Twitter. Il y a eu de ce fait une réduction de près de 20 % des effectifs de ces départements. Selon le PDG de Twitter, cette décision est nécessaire. Pour permettre à la société de poursuivre son évolution et de rester compétitive sur le marché des réseaux sociaux.
Cette annonce de licenciements est une nouvelle preuve des difficultés rencontrées par Twitter ces derniers temps. Malgré des efforts pour renouveler son offre et améliorer l’expérience utilisateur, la plateforme continue de perdre des parts de marché au profit de ses concurrents. Reste à voir si cette décision permettra à Twitter de renouer avec la croissance. Mais aussi de retrouver sa place de leader sur le marché des réseaux sociaux.