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Pendant des années, il a travaillé en tant que Joker de Jean-Pierre Pernaut. Pourtant, le visage de Jacques Legros a su devenir bien connu des Français. Après plus de 40 ans de carrière à la télévision, le présentateur du JT de 13 h, sur TF1, a publié un livre. L’occasion pour lui de partager son expérience des studios et des plateaux d’enregistrement. Mais au fil des pages, le présentateur a aussi pris le temps d’évoquer ses enfants. Notamment son fils de 17 ans, diagnostiqué HPI.
Jacques Legros : une célèbre figure du PAF
Originaire du Pas-de-Calais, le journaliste a déjà une longue carrière à l’écran. Or, il a commencé à assurer les JT 13h en 1998 sur TF1. Il a donc partagé ce rôle avec le fameux Jean-Pierre Pernaut.
D’ailleurs, Jacques Legros avait fait plusieurs révélations sur sa relation avec son ancien collègue. « Je décris Jean-Pierre comme il était, tout simplement.(…) Quoique bonnes, nos relations étaient moins lisses et plus distantes qu’on l’imaginait. (…) Le sens de l’info de Jean-Pierre était unique au monde. Cependant, comme tout personnage, il avait ses excès et ses points faibles. »
Le JT prend ses quartiers d’été ! Derniers repérages, @JacquesLgrs vous donne rendez-vous pour le #JT13H ! pic.twitter.com/XjQHXWqvGV
— TF1 (@TF1) July 20, 2015
Le 5 octobre, Jacques Legros a aussi sorti un livre, pour revenir sur son expérience qui dure depuis près de 40 ans. Il révèle ainsi l’envers du décor au public de TF1. Derrière l’écran – 40 ans au cœur des médias fait découvrir le monde de la télévision au plus grand nombre.
Mais outre sa très belle carrière, Jacques Legros a aussi 2 enfants. Dans les colonnes de Closer, il a pris le temps d’évoquer sa famille avec beaucoup de tendresse.
Rester un bon père de famille malgré une carrière prenante
Le journaliste a toujours exercé son métier avec passion. Mais sa mission ne l’a pas empêché de s’investir aussi auprès de ses proches. Jacques Legros a eu une première fille dans sa jeunesse. Elle porte le nom de Tatiana et a désormais 45 ans. À l’époque, il a assumé son rôle de père. Mais les mentalités étaient bien différentes.
« Quand elle était bébé, j’avais décidé de la garder. J’allais au parc avec elle dans son landau et les mamans me regardaient de travers. Les temps ont bien changé : aujourd’hui, on trouve normal que les pères pouponnent ! »
De la radio à la télé en passant par le Lot : Jacques Legros raconte son itinéraire sur Totem https://t.co/t8xhJKzz4T via @totem_radio pic.twitter.com/davVCViNs9
— TOTEM Radio (@totem_radio) October 23, 2022
Le travail de Jacques Legros lui a parfois pris beaucoup de temps. Aussi, il regrette de pas avoir pu passer plus de temps auprès de sa fille aînée. Néanmoins, celle-ci a bien. grandi. À présent, Tatiana exerce dans le secteur de la communication, chez Truffaut.
Le fils de Jacques Legros, un adolescent à haut potentiel
En 2007, le journaliste refait sa vie avec Valérie Legros. De leur union naîtra Gabriel. Aujourd’hui âgé de 17 ans, le jeune garçon a été diagnostiqué comme HPI. « Il est haut potentiel intellectuel. Avec toutes les fragilités que cela suppose, attention… Beaucoup de problèmes que les parents doivent gérer. »
Cette singularité n’empêche Jacques Legros de rester très proche de son fils. Il a souhaité rattraper le temps perdu, et lui donner un maximum de temps. D’ailleurs, le jeune homme paraît très ambitieux.
« Gabriel est musicien et chanteur. Il prépare ses examens d’entrée, notamment pour la Juilliard School, à New York, section Composition musicale. Il rêve de faire des musiques de films. »
Désormais, Jacques Legros évoque donc sa vie de famille avec certaine fierté. Les spectateurs de TF1 ont maintenant plus d’informations au sujet de ce présentateur devenu si familier de nos pauses déjeuners. Mais son récent livre réserve encore beaucoup de souvenir aux spectateurs.
D’une nature plutôt réservée, Jacques Legros a écrit ses pages en s’adressant directement à la jeune génération. J’avais envie de faire comprendre aux trentenaires comment on travaillait. Quand j’ai commencé dans ce métier, nous étions à la préhistoire de l’ère moderne avec une façon de faire différente. Les rédactions acceptaient qu’on parte sur le terrain ou pour un sujet sans obligation de résultat. Mais je n’ai pas de regret et aucune nostalgie : c’est fabuleux aussi d’avoir de nouveaux outils. Le temps court, de plus en plus vite, comme une spirale qui aspire. Peut-être faut-il mettre le frein ? »
Outre son brillant parcours, Jacques Legros garde aussi un certain goût pour les bonnes choses. « Le vin, les médias : je ne serai pas inactif, il y a plein de choses à explorer, à découvrir et à apprendre. »