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Tous les ans, les services du ministère de l’Économie et des Finances préparent un « projet de loi de finances ». Ce dernier se trouve soumis à l’Assemblée Nationale puis au Sénat à l’automne. Une fois l’adoption de ce budget, des mesures se trouvent mises en place. Le budget de l’État constitue l’ensemble de ses ressources et de ses dépenses. Il convient de rappeler que l’essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l’argent que l’État utilise pour financer l’action publique : police, justice, recherche, éducation… L’adoption définitive du budget de l’État marque donc le début de différentes réformes. Que cela concerne une limite à la hausse du prix de l’énergie, la création de postes, les salaires ou encore d’autres. Il va y avoir des changements en 2023. On vous explique tout ici !
Changements 2023 : Hausse du prix de l’énergie limitée
Après l’adoption du budget de l’État, il risque d’y avoir de nombreux changements en 2023. Tout d’abord, il y a la question de la hausse des prix de l’énergie. Comme vous pouvez le savoir, cette année, le prix de l’énergie a connu une hausse considérable. Les difficultés d’approvisionnement en énergie sur le territoire font que les Français ont connu une hausse de prix. Toutefois, ce budget va changer cela. En effet, la hausse de prix de l’énergie connaît actuellement une limite.
Ainsi, avec l’adoption du budget de l’État, la hausse des prix de l’énergie connaitra des changements en 2023. Dès 2023, la hausse ne pourra pas dépasser + 15 %. Un bouclier tarifaire qui permettra de contenir la hausse des prix. Et ce, peu importe les changements du contexte actuel en France.
« Sans ce bouclier, la hausse aurait dépassé les 100 %. Les très petites entreprises (TPE), les plus petites communes et les structures d’habitat collectif (Ehpad, résidence autonomie…) seront également éligibles au bouclier tarifaire. Le coût net des boucliers tarifaires est estimé à 21 milliards d’euros, contre 15 milliards initialement »,
a donc souligné le gouvernement. Et ce, sur le site gouvernemental de vie-publique.fr.
La création de 10 000 postes de fonctionnaires
L’adoption du budget fait qu’il y aura des changements en 2023 concernant le nombre de postes de fonctionnaires en France. En effet, cette nouveauté prévoit de créer 10 000 postes de fonctionnaires. Pour le moment, il n’existe pas beaucoup de détails à ce sujet. Cependant, on sait déjà qu’il y aura la création de 3 000 postes de policiers et gendarmes. Or, ce n’est pas tout. Sur cinq ans, le gouvernement prévoit de créer 8 500 postes dans ces métiers.
Changements 2023 : un soutien à la rénovation thermique
Le gouvernement a également voulu dédier une partie du budget à la rénovation thermique. Il faut dire qu’il existe de nombreux logements, notamment dans les collectivités territoriales, qui ne bénéficient pas de bonnes conditions thermiques. Ainsi, avec l’adoption de ce budget, le gouvernement français tient à en donner une partie aux collectivités territoriales. Ces derniers pourront donc bénéficier d’un “Fonds vert” de deux milliards d’euros. Et ce, afin de soutenir la rénovation de leurs bâtiments publics.
Un coup de pouce au salaire des AESH
Une partie du nouveau budget de l’État servira à compléter le salaire des AESH. En effet, ces derniers connaîtront des changements en 2023. Ainsi, d’après les dires, les salaires des accompagnants des élèves en situation de handicap vont recevoir une hausse de 10 %. Et ce, dès la rentrée 2023. Une bonne nouvelle pour ces accompagnants qui travaillent auprès des élèves en situation de handicap.
Fin de la gratuité du compte personnel de formation
Enfin, un des derniers changements en 2023 concerne le compte personnel de formation. Vous avez sans doute déjà entendu parler de ce dispositif gratuit. Toutefois, il va connaître des changements dès 2023. En effet, le 10 décembre, un amendement a souligné les problèmes avec l’utilisation du compte personnel de formation. Le gouvernement français souhaite donc modifier l’utilisation du compte personnel de formation.
Ainsi, ils ont décidé de mettre fin à l’aspect gratuit des formations professionnelles. Un décret a été déposé qui précise des modalités à venir. De ce fait, il semble prévu que la participation financière du salarié se trouvera proportionnelle au coût de la formation. Sachez que cette réforme ne concerne pas les demandeurs d’emploi.