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Cette année reste très fortement différente des autres. L’inflation qui sévit en France et qui semble prévue pour 2023 reste très forte comparé aux années passées. De quoi même mettre le patron de Leclerc dans un état d’inquiétude quant aux prix que les produits alimentaires pourraient coûter au cours de l’année qui suit. Mais pour cet hiver, un autre problème reste de taille. Il s’agit de la crise énergétique qui met le pays dans une situation bien difficile. En effet, la France, tout comme l’Europe, manque de fournisseur pour l’électricité. Ce qui provoque un état de risque de manque. Alors, pour moins consommer, le gouvernement a mis en place le plan de sobriété énergétique, mais aussi MaPrimeRénov’ qui va de pair. On vous explique tout ici.
La sobriété énergétique
Face à cette crise énergétique qui prend place cet hiver, le gouvernement essaie de faire en sorte que la consommation énergétique de la France baisse. Cela passe donc par le plan de sobriété énergétique. Dans ce dernier, on trouve de nombreuses mesures qui permettent assez simplement à tous de faire des économies. Par exemple, baisser le chauffage d’un degré peut permettre de gagner près de 7 % d’économie sur la consommation. Mais pour cela, il faut avoir un bon logement. Et cela reste possible grâce à MaPrimeRénov’.
En effet, même le thermostat d’un logement reste mis aux 19 degrés réglementaires, ou moins, la consommation restera toujours excessive. Ce, si le logement perdure mal isolé. Cela revient au même que de chercher à chauffer une pièce avec toutes les fenêtres ouvertes. Il en va donc de l’intérêt de tous que les logements soient aux normes, mais aussi bien isolés.
Et même quand l’isolation d’un logement semble correcte, le problème peut se situer ailleurs. Par exemple, dans une chaudière trop vieille, mal entretenue et qui consomme bien plus que ce qu’elle devrait. Et pour cela MaPrimeRénov’ peut donc venir aider.
MaPrimeRénov’
En effet, MaPrimeRénov’ reste un dispositif mis en place par le gouvernement. Ce dernier permet de venir aider les Français à payer des travaux à but énergétique pour des logements. En revanche, l’aide reste en fonction du foyer, du logement et bien sûr il y a des plafonds. Mais, changer de chaudière, refaire l’isolation des fenêtres, des murs ou même des toits peuvent représenter un fort coût. Ainsi, bien que MaPrimeRénov’ permette d’en couvrir une partie, certains Français ne peuvent se permettre, surtout en cette période de laisser de grosses sommes dans des travaux.
“Ces moyens renforcés permettront de soutenir en priorité les rénovations les plus performantes et d’accentuer le soutien aux ménages modestes”.
Alors, le gouvernement semble avoir décidé qu’à partir de février, les plafonds de MaPrimeRénov’ seraient revus à la hausse. Une façon donc de couvrir plus de dépenses pour des travaux à but énergétique. Un bien pour la consommation des foyers, mais également de la France. Il faut dire que le plan de sobriété commence à porter doucement ses fruits. La chaîne numéro une le déclarait, la consommation de la France en ce moment reste plus faible que celle de l’année dernière à la même date.
Aussi, si MaPrimeRénov’ va bénéficier d’une augmentation de ses plafonds, le ministre de la Transition écologique l’avoue, cela reste :
“afin de prendre en compte l’inflation et de favoriser les rénovations globales”. Et dès le premier janvier, “MaPrimeRénov’ ne permettra plus de subventionner l’achat de chaudières à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique”. Et ce “conformément à l’orientation de réduire progressivement notre dépendance aux énergies fossiles”.
Une aide utilisée
Ainsi, si le but de MaPrimeRénov’ reste de venir en aide aux foyers les plus modestes, cela semble fonctionner. France Stratégie déclarait que 68 % des demandes provenaient de ce type de foyer. Et 83 % des demandes validées restaient en lien avec un seul changement, comme la chaudière ou l’isolation. Mais rarement plusieurs gestes. Ainsi, les plafonds pourraient augmenter pour les travaux permettant 35 % de gain énergétique. Les plafonds :
“seront revalorisés de 30.000 euros à 35.000 euros pour mieux accompagner les ménages les plus modestes dans leurs projets de rénovation globale”.