Infarctus : quels sont les signes alarmants à reconnaître ?

Certaines maladies semblent difficiles à identifier, pourtant, des signes peuvent bien vous avertir sur votre état, comme pour l’infarctus...

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Durant les fêtes de fin d’année, le risque de faire un infarctus semble bien plus élevé. Et chaque année en France, 80 000 personnes en font un, et 15 % d’entre eux en meurent. Un triste constat qui pourrait néanmoins diminuer si les signes précurseurs semblent compris. Le cardiologue Jean-Jacques Monsuez le déclare :

Il ne faut pas négliger la douleur, en particulier en ce qui concerne les femmes”.

Et les fêtes de fin d’année restent bien un moment qui favorise les risques. On vous explique tout ici. 

Les fêtes de fin d’année favorisent les risques

En effet, les fêtes de fin d’année semblent bien facilité les risques d’infarctus. Le fait de rester longtemps à table, la pression d’organiser le repas, l’alcool et les repas très gras et copieux. Une étude de l’American Heart Association a pu se voir publier le 12 décembre dernier qui démontre que le nombre de victimes d’infarctus reste bien plus élevé lors de Noël et du Nouvel An

L’infarctus reste donc un caillot de sang qui vient boucher une artère coronaire. De cette façon, le cœur se voit priver d’oxygène, ce qui entraîne alors la crise cardiaque. Ce problème est resté très grave et si 80 000 personnes par an sont touchées, 12 000 en meurent d’après l’Inserm. Cela représente ainsi trente décès par jour. Mais pour éviter que cela ne soit mortel, le temps compte. Et certains signes ne trompent pas. 

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Les signes des risques d’infarctus 

Parmi les signes précurseurs d’un infarctus, on trouve notamment les douleurs au niveau du thorax. Elles peuvent survenir aussi bien au repos qu’à l’effort. Le cardiologue précise que :

Il faut s’inquiéter lorsque les douleurs thoraciques arrivent de manière impromptue, mais aussi quand elles ont été précédées de douleurs thoraciques plus brèves”.

Ainsi, la douleur peut sembler tellement forte qu’elle peut provoquer des sensations de nausées, voire des vomissements.

Chez certaines personnes, il y a des accidents rythmiques brutaux avec une douleur thoracique extrêmement intense, un malaise, une perte de connaissance et cela peut aller jusqu’à une mort subite”. 

Le public touché 

Mais le cardiologue le souligne, les femmes semblent bien moins écoutées que les hommes à ce sujet. En cause, le fait qu’elles restent moins touchées. Mais, il précise que :

Si un homme ressent une douleur thoracique brutale la nuit, sa conjointe va immédiatement penser qu’il fait un infarctus. Alors que l’inverse n’est pas toujours vrai, malgré toutes les campagnes de sensibilisation qui ont été faites”.

Pourtant, une femme après la ménopause passé a bien autant de risque ou légèrement moins qu’un homme du même âge. 

Le cardiologue souhaite également voir les personnes s’inquiéter des infarctus à tout âge. Ce n’est pas, car une personne n’a jamais eu de douleurs que cela ne peut pas arriver. Même chez les jeunes.

Les jeunes aussi peuvent être victimes d’un infarctus, en particulier lorsqu’ils fument ou qu’il y a des cas dans leur famille, rappelle le docteur. Le contexte familial, comme l’âge, est un facteur de risque”. 

Les facteurs aggravants de l’infarctus

Il existe bien sûr des facteurs qui viennent aggraver et augmenter le risque de faire un infarctus. On trouve notamment le tabac, la sédentarité, le diabète et même l’hypertension. Ainsi, cela reste tout de même près d’une personne sur six qui meurt de ce souci. Alors que pourtant, cela aurait pu être évité.

Malheureusement certains ressentent une douleur thoracique extrêmement intense et un trouble du rythme qui peut donner lieu à une mort subite avant même d’arriver à l’hôpital. C’est tout le problème actuel de la mortalité liée aux accidents cardiovasculaires brutaux”.

Ainsi, si vous ressentez ou quelqu’un autour de vous, peu importe son genre ou son âge ce genre de symptôme, il faut contacter le 15. Vous pourriez lui sauver la vie. 

Sources : 20minutes.fr

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