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Depuis le mois de janvier, l’inflation sévit en France et continue de croître. Et désormais que l’hiver est là, la crise énergétique fait de nombreux dégâts. En effet, le prix des énergies continu lui aussi d’augmenter mettant dans de mauvaises postures les foyers Français. Alors, pour leur venir en aide, le gouvernement attribue des aides. On peut donc voir mis en place, en plus du chèque énergie habituel, le chèque énergie exceptionnels, bois et fioul. Une façon de venir en aide aux Français en fonction de la méthode de chauffage qu’ils ont. Mais en plus de cela, il existe des façons de se chauffer sans se ruiner. On vous explique tout ici.
Le chauffage par la chaudière à bois
Si vous souhaitez opter pour un chauffage plus bio, vous pouvez trouver la chaudière biomasse. Cette dernière use du bois sous toutes ses formes. Cela semble donc une façon aussi écologique que performante de chauffer son logement. Le bois, sauf en granulés, reste l’un des moins chers du marché. Alors si vous prévoyez de changer de chauffage, cela peut être une solution. Surtout que le gouvernement propose déjà une aide pour ce dernier.
D’ailleurs, si le chauffage par le biais de pelé semble plus cher, les bûches semblent bien plus performantes. Audrey Zermati la directrice stratégie de Effy déclare que :
“Les modèles fonctionnant avec des bûches ou des plaquettes sont plus compétitifs que les chaudières qui utilisent des pellets ou granulés, dont le prix a quasiment doublé en un an”.
Aussi, les chaudières à bois semblent idéales pour les grandes maisons quand elles ont des combustion entre 75 % et 95 %.
Pour passer à ce mode de chauffage, il faut avoir un logement bien isolé et assez grand. En effet, il faudra stocker le bois et avoir assez de place pour mettre cette chaudière. Il faudra aussi choisir un appareil labellisé Flamme Verte pour pouvoir avoir un appareil avec de hautes performances énergétiques et environnementales. Il faudra aussi compter un budget entre 5 000 et 25 000 euros pour en acheter une. Mais avec l’aide de Ma Prime Reno’, cela pourrait vous être remboursé en partie ou totalement.
La pompe à chaleur
Les pompes à chaleur paraissent, elles aussi, un bon moyen de chauffage moins coûteux que les autres. La pompe à chaleur va capter et produire de la chaleur grâce à l’énergie de l’environnement. Cela peut servir pour le chauffage ou de l’eau. Olivier Sidler, expert en énergétique du bâtiment, déclare :
“Les pompes aérothermiques, qui prélèvent de la chaleur dans l’air au moyen de grands ventilateurs consommateurs d’énergie, sont les moins performantes, car la température de l’air peut descendre très bas en hiver. Ces PAC air/air doivent donc être limitées aux régions méditerranéennes. À l’inverse, les PAC hydrothermiques et géothermiques sont adaptées à toutes les régions, car la température de la terre, autour de 12 °C à faible profondeur, et celle des nappes phréatiques, autour de 14 °C, sont plus élevées et constantes”.
Pour passer au chauffage par pompe à chaleur, il faudra faire une étude de terrain ou de logement. Pour un logement de 100 m² cela semble idéal. Mais il faudra vérifier si ce moyen de chauffage semble adapté à votre logement ou non. Car, cette dernière a besoin d’un très bon isolement. Pour en acheter une, il faudra compter dans les 6 000 euros ou 11 000 euros. Mais là encore, Ma Prime Rénov’ peut financer une partie ou l’entièreté du projet.
Le chauffage solaire
Pour faire dans les énergies vertes pour le chauffage, vous pouvez compter sur le soleil. Il se trouve que le système solaire combiné SSC, reste un excellent moyen de chauffer et de produire même de l’eau chaude. Ainsi, cela reste le rôle des panneaux solaires de chauffer le ballon d’eau chaude ou le système de chauffage. En pourcentage, le SSC couvre 60 % des besoins pour l’eau chaude et tout de même 70 % pour le chauffage dans les régions avec un faible ensoleillement à l’année. Il faut tout de même utiliser un chauffage d’appoint en plus.
Pour connaître le nombre de panneaux solaires qu’il faudrait, il faut savoir que 1 m² de capteur chauffe 10 m² habitable. Et il faut bien garder en tête cela. Si vous décidez de mettre trop de capteur, alors vous risquez bien de surchauffer votre logement. Le tout pour avoir ce chauffage (SSC, panneaux, ballon, pose) coûte entre 13 000 et 18 000 euros. Mais :
“Les aides Ma Prime Renov s’élèvent jusqu’à 11 000 €, précise Audrey Zermati. S’ajoutent les primes CEE Coup de pouce, de 2 500 à 4 000 € pour les logements construits depuis plus de 2 ans”.
Le chauffage bioclimatique
Cette fois, le chauffage se base simplement sur la chaleur des habitants et du soleil. Ce genre de maisons se nomme des maisons passives. On en trouve de plus en plus en France, mais ils ont bien des particularités pour pouvoir tourner ainsi. Déjà, par an, elles doivent consommer moins de 15 kWh au m2. Alors pour arriver à de tels résultats, il faudra du triple vitrage et des baies vitrées exposées plein sud. Il y a aussi des protections solaires qui empêchent la maison de surchauffer quand l’été arrive. Mais pour conserver cette chaleur, l’isolation doit être parfaite, sans le moindre pont thermique. Et pour l’aération, il faut compter sur une VMC double-flux très efficace. Mais aussi un échangeur thermique où la chaleur reste dans le nouvel air qui entre.
Pour passer à ce mode de chauffage, il va falloir faire construire ou alors rénover une maison prédisposée. Si la maison est à construire, il y aura de nombreuses études à faire, comme pour l’ensoleillement. Il faudra aussi veiller à ce que l’isolation reste assez forte. Pour faire des études et des bilans, il vaut mieux se tourner vers des professionnels labellisés “concepteur européen bâtiment passif”. Il faut compter 10 à 20 % de plus pour la construction d’une maison passive qu’une traditionnelle. Mais là aussi, des aides existent.