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Lorsqu’il a fait sa première apparition sur le petit écran, Paul El Kharrat n’avait que 19 ans. Avec son baccalauréat en poche, il a bluffé tout le monde par son immense savoir. Au terme de 153 victoires face à Jean-Luc Reichmann, l’ancien maître de midi a marqué les esprits. Ce parcours hors du commun lui a ainsi ouvert de nombreuses portes. Depuis 2020, il a donc rejoint les Grosses têtes sur RTL. Il officie comme chroniqueurs aux côtés de Laurent Ruquier. Mais en quelques années, Paul El Kharrat a aussi su devenir un écrivain très productif. En ce moment, il sort son dernier livre « Bienvenue dans mon monde ». Au fil des pages, il se met à nu et dévoile sa personnalité unique…
Le jeune prodige mène sa carrière tambour battant
Vu de loin, le parcours de Paul El Kharrat ressemble à une ascension fulgurante. D’ailleurs, il enchaîne les succès, et paraît de plus en plus sûr de lui dans les médias.
S’il a commencé une carrière de chroniqueur sur les ondes, il a aussi beaucoup écrit ces dernières années. En 2020, il sort « Ma 153e victoire ». Dans ce premier livre, il confie son vécu sur le plateau des 12 coups de midi. D’après Paul El Kharrat, cette expérience a changé sa vie.
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En 2021, il laisse libre cours à sa passion pour l’Histoire en rédigeant « Crimes et Mystère de Paris ». Mais cette année, Paul El Kharrat a surpris le public avec un ouvrage plus intimiste, dans lesquels il témoigne sur des aspects plus sombres de sa personnalité.
Paul El Kharrat revient sur sa propre noirceur
Dans « Bienvenue dans mon monde », le jeune chroniqueur évoque sa vie bien spéciale, et assume ses particularités. En effet, Paul El Kharrat n’a jamais caché son diagnostic en tant qu’autiste Asperger. Dans ce dernier livre, il souhaite briser son image de garçon lisse et érudit.
Dans un interview à Media Planet, il a expliqué sa démarche.
« Que dire, en termes simples, de mon syndrome ? Je ne suis pas malade. Non, l’autisme n’est pas une maladie ni une pathologie. Pourtant, je me surprends à le dire, parfois : ‘Je ne guérirai jamais’. Sans doute, car je sais que je n’atteindrai jamais la normalité de tout le monde. Si tant est que cela soit souhaitable, d’être ‘normal’. »
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Paul El Kharrat a donc tenté de faire comprendre son point de vue à ses lecteurs. En partageant sa vie privée en détails.
« J’avais envie de vous raconter le Paul des coulisses, de vous donner la clé pour entrer dans ma tête, dans mon monde, pour essayer de vous faire connaître de manière plus intime la ‘différence’. Ses bienfaits et ses affres. Son utilité et son abîme. »
Au fil de ces pages, Paul El Kharrat a voulu faire une confession honnête. Dans son livre, il assume aussi ses défauts sans complexe.
« Mon envie d’écrire est un désir personnel. De montrer aux gens mon autre personnalité assez peu visible, car j’ai une force mentale qui me permet de la dissimuler quand je suis en public, pour éviter de me dénigrer face aux gens. Je me bats chaque jour contre mes penchants assez sombres pour éviter de les dévoiler. »