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Jean-Luc Reichmann est, comme tout le monde en France, attristé par la mort de Lola, une jeune fille de 12 ans. Elle est retrouvée sans vie dans une valise, quelques heures après que ses parents aient signalé sa disparition. Un choc qui fait la une des médias. L’animateur des 12 coups de midi a décidé de rendre hommage à la victime. Mais en ajoutant un hashtag Léo Mattéi, il est accusé de faire la promotion de sa série. Face à la polémique, il a décidé de supprimer le tweet sans attendre. Retour sur les faits.
Le tweet polémique de Jean-Luc Reichmann
C’est une disparition tragique, l’œuvre d’une femme psychotique qui, pour se venger d’une mère de famille, décide d’enlever sa fille, de la tuer et de cacher le corps dans une valise. Une valise qui est découverte dans la rue par un sans domicile fixe. La France entière est écœurée. Le visage de Lola fait le tour des réseaux sociaux et les hommages s’enchaînent. Certaines personnalités font part de leur tristesse, comme Jean-Luc Reichmann. Sur Twitter, il écrit les mots suivants.
« Meurtre de Lola 12 ans. Intolérable, inimaginable. Je n’ai pas les mots devant une telle horreur. Ensemble, continuons ce combat, protégeons nos enfants. » Un tweet sobre. S’il n’avait pas ajouté, à la toute fin, #LéoMattei. Il s’agit de la série dans laquelle il joue. Il y incarne le chef d’une brigade qui lutte justement contre les crimes commis sur les mineurs. Mais pour les internautes, c’est bien évidemment de trop.
« Un grand professionnel Jean-Luc. La petite promo même dans les pires moments. », « Dit-il alors qu’il est ami dans la vie et s’affiche avec Jean-Marc Morandini.. », « Pouah, c’est chaud… Ça me rappelle Cauet qui avait fait un truc dans le même genre, mais je me souviens plus du contexte. », « la vache, il bouffe à tous les râteliers. », « j’espère réellement que c’est un missclick et qu’il n’a juste pas vu« .
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Les internautes choqués par Jean-Luc Reichmann
Jean-Luc Reichmann n’a pas attendu. Face à ces réactions, et alors qu’il a rarement été au cœur de polémiques, l’animateur a décidé de supprimer son tweet. Il n’est aussi pas la seule célébrité à avoir eu une pensée pour la jeune fille. Faustine Bollaert, par exemple, a écrit les mots suivants.
« Je ne veux jamais oublier son regard. Je le pose ici en pensant infiniment à elle. À sa famille, plus que tout, à ses amis. À ce qu’elle aurait pu devenir, à ces bonheurs qu’elle ne connaîtra pas. J’ai honte Lola. Honte de cohabiter avec ceux qui t’ont fait subir cela. À ma manière, même sans te connaître, je t’envoie tout mon amour de maman et de femme ».
Alexandra Lamy, aussi de son côté, « n’a pas les mots pour ce crime monstrueux« . Elle est de « tout cœur avec avec sa famille et ses proches« .
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Les récupérations politiques
On peut reprocher à Jean-Luc Reichmann un tweet aussi déplacé. On peut reprocher à d’autres de faire de la récupération politique. C’est pourtant loin d’être le souhait des parents de la victime. Ils fuient la surenchère médiatique. Le maire de Fouquereuil, commune de France où ils se trouvent actuellement, s’est aussi exprimé à ce sujet. « Ils ont coupé leur téléphone, ils ne regardent pas la télé. Ils ne veulent surtout pas de récupération politique« .
Mais aussi leur volonté n’est pas respectée. L’extrême-droite, habituée à toute sorte de récupération, est déjà lancée. En effet, alors que l’histoire vient à peine d’être révélée, que l’enquête commence, une information sort dans la presse. Quatre personnes d’origine algérienne sont interpellées. Alors que leur culpabilité ou même leur lien avec le meurtre n’a pas été établi, Jordan Bardella, bras droit de Marine Le Pen, s’insurge. « Regardez bien le visage de Lola, arrachée à ses parents et atrocement mutilée et égorgée par quatre Algériens ».
En outre, le terme francocide est utilisé par l’extrême-droite. Ce néologisme raciste a été popularisé il y a quelques mois par Eric Zemmour. « Le meurtre, l’attaque au couteau d’un Français ou d’une Française par un émigré, n’est pas un fait divers (…) C’est un fait politique que j’appellerai désormais ‘francocide’« . Aujourd’hui, il l’emploie à nouveau. « Quand défendrons-nous nos enfants contre ces ‘francocides’ qui sont toujours commis par les mêmes, toujours au détriment des mêmes ?«
