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Première association de consommateurs en France, l’UFC-Que Choisir scrute de près les tendances du marché. Parmi ses préoccupations, les pratiques commerciales trompeuses telles que les fausses promotions. Mais l’association met également en avant des bons plans, comme des classements d’enseignes de la grande distribution ou des comparatifs détaillés de produits.
Son objectif est de révéler des problématiques comme la présence d’ingrédients nocifs pour la santé ou des appellations trompeuses et floues. Récemment, l’UFC-Que Choisir s’est penchée sur un superaliment devenu très populaire : le kéfir.
Qu’est-ce que le kéfir ?
Le kéfir est une boisson fermentée, obtenue en ajoutant des graines de kéfir dans du lait ou de l’eau sucrée. Ces microorganismes vivants contribuent à la digestion, renforcent l’immunité. Aussi, ils peuvent même favoriser la perte de poids grâce à leur action sur le transit. Avec ces bienfaits réputés, le kéfir est devenu un véritable superaliment tendance.
Cependant, l’UFC-Que Choisir a dernièrement mené l’enquête et a découvert que certains produits revendiquent le nom de kéfir sans répondre aux critères nécessaires. Ces pratiques commerciales soulèvent des questions quant à la véracité des étiquettes.
L’UFC-Que Choisir alerte
L’UFC-Que Choisir a épinglé plusieurs marques comme Beautiful Immunity, Carrefour Sensation ou encore Kerguillet. Ces produits, bien qu’ils portent le nom de kéfir, ne contiennent pas les levures et bactéries en quantités suffisantes pour mériter cette appellation. Pourtant, leurs prix restent à la hauteur d’un véritable kéfir traditionnel.
En réalité, ces boissons fermentées s’apparentent davantage à un lait Ribot ou à un leben. La différence entre ces produits réside dans la présence de microorganismes spécifiques. Le Codex Alimentarius, qui fixe les normes alimentaires internationales, stipule qu’un kéfir doit contenir au moins 10 000 levures par gramme. En France, certains fabricants ne respectent pas ce critère, notamment pour rendre leurs produits plus accessibles au grand public.
En effet, la production de kéfir traditionnel entraîne la création d’alcool et de gaz. Donnant un goût particulier qui peut déplaire à certains. L’absence de législation spécifique autour du kéfir permet donc à certains fabricants de s’écarter des normes. Tout en profitant de la popularité de ce superaliment.
Avec cette enquête, l’UFC-Que Choisir met en lumière un problème de transparence. De même, elle appelle à une réglementation plus stricte pour protéger les consommateurs et garantir la qualité des produits portant le nom de kéfir.