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Les coquilles Saint-Jacques font partie des mets incontournables lors des soirées de fête. Comme bien d’autres fruits de mer, elles savent régaler les palais les plus exigeants, le temps d’un repas d’exception. Souvent présentées dans leur coquille, elles se composent d’une chair blanche à la texture fondante, ainsi que d’une partie orange, appelée corail, qui correspond à l’appareil reproducteur de ce mollusque.
Les caractéristiques de la véritable coquille Saint-Jacques
Le goût inimitable de cet aliment correspond à une exception locale. En effet, cette espèce n’est pêchée que sur le littoral français, et uniquement d’octobre à mai. Les lois françaises prévoient une pêche raisonnée pour préserver les authentiques coquilles Saint-Jacques. Pour les acheter, vous pouvez vous fier à certains labels, qui garantissent leur origine :
- Le label rouge s’applique à celles qui proviennent de Normandie.
- En Côte d’Armor, ces mollusques bénéficient d’une IGP (Indication Géographique Protégée).
Si vous repérez ces labels, cela signifie que le produit respecte l’environnement et les standards de qualité.
Démasquez les imitations !
Comme souvent, les industriels et les marques n’hésitent pas à jouer sur les mots pour vous pousser à acheter. Après l’huile d’olive mélangée à d’autres huiles, ou le « haché » qui ne contient pas que du bœuf, il faut citer la Noix de Saint-Jacques. Ce produit n’a rien à voir avec les vraies coquilles Saint-Jacques ! Ce flou entre les appellations nuit à la fois aux consommateurs et à ceux qui produisent des aliments authentiques.
Les industriels ont obtenu l’autorisation de mentionner « Noix de Saint-Jacques » en 1996. Même s’ils vendent des morceaux issus d’autres espèces de mollusques bivalves, ils ont le droit de faire référence à ce nom. Généralement, il s’agit de fruits de mer importés qui ne correspondent pas à la coquille Saint-Jacques française (Pecten maximus).
- Chlamys farreri et Chlamys nobilis (Chine)
- Platinopecten yessoensis (Japon)
- Argopecten purpuratus (Chili ou Pérou)
- Placopecten magellanicus (Canada ou USA)
Il s’agit simplement de pétoncles, qui ressemblent à la coquille Saint-Jacques sans en être.
Comment vous assurer qu’il s’agit de réelles coquilles Saint-Jacques ?
Vous devez consulter la liste d’ingrédients. En effet, les industriels ont l’obligation de renseigner les véritables espèces dans la composition. Néanmoins, vous devrez rechercher le nom scientifique des coquilles Saint-Jacques : Pecten maximus. Tous les produits qui indiquent une autre espèce contiennent en fait de simples pétoncles.
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Naturellement, entre l’originale et la copie, il existe une nette différence de prix. Néanmoins, il faut parfois privilégier la qualité et les producteurs locaux pour se régaler à 100 %.