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Du nouveau sur le plan européen ! L’Union européenne instaure désormais une limite commune pour les paiements en espèces au sein des États membres. Parallèlement, elle renforce les diligences raisonnables. Les banques, agents immobiliers et gestionnaires de cryptomonnaies devront non seulement vérifier l’identité de leurs clients, mais aussi signaler toute activité suspecte. En France, c’est TRACFIN qui prendra en charge ces signalements. De plus, ces acteurs auront la possibilité de suspendre toute transaction jugée douteuse. Ces nouvelles mesures visent à lutter efficacement contre les fraudes et le blanchiment d’argent.
Création de l’AMLA et vigilance accrue
Pour accompagner ces changements majeurs, l’Union européenne mettra en place l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (AMLA). Basée à Francfort, cette institution jouera un rôle central dans la coordination des actions nationales. Elle servira également d’arbitre en cas de litiges entre les différents acteurs financiers. En somme, l’AMLA agira comme un garant de l’application des nouvelles règles de paiement.
Les nouvelles dispositions ciblent aussi les ultrariches, c’est-à-dire les individus possédant une fortune supérieure à 50 millions d’euros. Les clubs de football professionnels seront, eux aussi, concernés. Dès 2029, ils devront vérifier l’identité de leurs partenaires financiers et sponsors pour prévenir les fraudes. En parallèle, ces mesures s’étendront à l’industrie du luxe, notamment aux transactions impliquant des bijoux, des yachts ou des jets privés.
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Harmonisation des paiements en espèces
Concrètement, les paiements en espèces seront plafonnés à 10 000 euros dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, une première pour harmoniser les règles. Ce nouveau plafond entrera en vigueur en 2027. À titre d’exemple, la France limite déjà les paiements en liquide à 1 000 euros, tandis que l’Allemagne ne fixait auparavant aucune limite.
Avec ces nouvelles règles, l’Union européenne affirme sa volonté de renforcer la transparence et de mieux protéger le système financier contre les pratiques illicites.