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C’est en 2020 que le public de l’amour est dans le pré a pu rencontrer un éleveur de taureaux atypique. En effet, Mathieu a donc une vie assez mouvementée à cause de son travail qui demande du temps tous les jours. Mais, en plus de cela, il souffre d’une maladie qui condamne ses jours. Mais dernièrement, il a pu recevoir deux nouveaux diagnostiques au sujet de deux nouvelles maladies. On vous explique tout ici.
Mathieu, la maladie de Cadasil
Il y a plus de quatre ans, Mathieu a donc pu recevoir un diagnostic assez difficile à intégrer. En effet, alors qu’il allait sur ses 43 ans, les médecins ont détecté la maladie de Cadasil. Cette maladie se caractérise surtout par de violentes migraines, mais aussi un risque accru d’AVC ou même de crises d’épilepsie. Mais en plus de cela, cette pathologie a une vraie influence sur l’espérance de vie des personnes atteintes.
“L’espérance de vie de ma maladie, c’est 62 ans, j’en ai 44, donc tu fais vite le calcul”.
Alors forcément, le fait de se dire qu’il ne lui restait plus qu’un peu plus de vingt ans à vivre a pu être très difficile à digérer pour ce bon vivant qui a de nombreux rêves. Il souhaitait trouver l’amour, mais également fonder une famille. Mais à l’annonce de la maladie, il lui aura fallu deux mois avant de se relever.
“Le premier, je me suis effondré. Je me suis enfermé chez moi. Le deuxième, j’étais en colère. J’en ai voulu à la Terre entière”.
Finalement, le fait que Mathieu ait appris qu’il souffrait de cette maladie lui a donné l’envie de vivre pleinement.
“Je me suis éloigné des personnes qui me tiraient vers le bas, j’ai accéléré mon changement de vie [avant d’être éleveur de taureaux, Mathieu travaillait dans la finance, ndlr]. Je fais deux méditations par jour. La vie prend un tout autre relief. En vivant ancré dans le présent, le temps passe plus lentement et je profite de tout”.
Désormais, il fait tout pour réaliser ses rêves et profiter de la vie.
De nouveaux diagnostics
Et parmi les choses qu’il désire réellement, il y a bien la GPA. Alors qu’il allait avoir recourt à cela avec son ex Alexandre, le projet a fini par tomber à l’eau. Mais, pour Mathieu, pas question d’abandonner, même s’il faut le faire seul. Et auprès de ses fans, il a bien fait passer le message qu’il fera tout pour pouvoir avoir un bébé et bien s’en occuper.
“J’organise ma vie professionnelle pour travailler à la maison. La décision c’est que je vais faire le bébé tout seul”.
Cependant, les démarches pour recourir à la GPA seul semblent bien difficiles à gérer. Surtout qu’avec la maladie de Cadasil, cela n’arrange rien.
“La GPA : ascenseur émotionnel… Tous les jours ne sont pas de bons jours”.
Et, alors qu’il faisait des tests, il a découvert porter deux autres maladies. Même si elles ne paraissent pas graves, elles viennent encore défavoriser la rapidité de la GPA.
“Je ne me rappelle plus des noms, mais il y en a un où je ne produis pas de biotine, donc il faut que je prenne un complément alimentaire. Donc c’est pour ça que je fais de l’eczéma et que j’ai des sautes d’humeur”.
Un long processus
Mais Mathieu explique aussi que :
“Et une autre, où je risque – c’est une gêne récessif – si j’ai une donneuse d’ovocytes qui a le même gène récessif, de faire une fille avec une hyper virilisation plus tard”.
Il conclut que :
“Je risque de faire des filles avec de l’hirsutisme, des poussées de poils un peu partout”.
Alors pour s’assurer de ne rien donner de mauvais à ses enfants, il doit trouver une femme non porteuse de ce genre de pathologie.
“Comme on le sait, ils choisiront les embryons qui sont non porteurs”. “J’ai la réponse au mois de mars de toutes mes analyses biologiques avec les donneuses d’ovocytes. Et après c’est parti, il y a la fabrication de l’embryon, la rencontre avec la mère porteuse…”.